15 juillet ! Il est 10h et les voitures commencent à arriver. On évite d’en faire rentrer trop sur la plaine. Effectivement, il a plu pendant toute la journée d’hier et les chemins sont peu praticables. Chacun retrouve ses meilleurs potes. Petit à petit la troupe se complète et les chefs s’en réjouissent ! 🙂 Cette année n’est pas coutume : on ne commence pas le camp par l’habituel pique-nique. En effet, l’heure est plus matinale ! On peut donc se mettre directement au travail.
On commencer par déterminer les endroits où chaque pilotis se dressera. Les bûmes ont été distribuées aux CP’s la veille et chaque patrouille a ses plans de pilotis en tête. C’est parti pour trois jours de constructions ! Creuser les trous, porter puis scier les bûmes, mesurer, calculer les angles. Il faut sans doute faire des encoches…. Les pelotes de cordes commencent à sortir des malles et des petites mains s’affairent un peu partout !
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Lentement mais sûrement, chaque pilotis sort du sol, chacun à son propre rythme, chacun avec sa difficulté. On n’oublie pas sa feuillée, sa table et sa table à feu… Il n’y a que chez les scouts qu’on apprend à faire du feu sur une couche de fougères, de pierres et de boue ! 😉
Dernière étape décisive, et pas des moindres, avant la montée de la tente : le tissage des lits. Puis, chacune à leur tour, les tentes canadiennes sont démontées, roulées, hissées sur le pilotis et enfin, arrimées au sol !
Bien avant que les scouts aient pu avoir le plaisir de gouter à leur première nuit sur pilotis du camp, nous avons eu le plaisir d’accueillir un nouveau venu sur la plaine !
Lors d’un rassemblement la première après-midi, les scouts ont pu souhaiter la bienvenue à « Copaing », la nouvelle mascotte. Notre cochon s’est tout de suite bien senti chez lui, dans son magnifique enclos ! Il est important de préciser qu’avant d’arriver au camp, Copaing n’avait jamais vu la lumière du jour ! Il était donc heureux comme un… cochon dans sa mare. ^^
Le soleil fut des nôtres pendant ces jours de constructions. La température atteignant facilement les 30°, tout le monde avait chaud ! 😀 Les scouts accueillaient donc avec joie nos annonces de baignade collective… Les Alumnis (les anciens chefs), lors de leur visite pendant le pré-pré-camp, nous avaient construit un magnifique ponton donnant sur l’étang : plongeons, bombes, sauts divers ou même saltos, tout était possible grâce à celui-ci ! Chacun y allait de sa petite pirouette, pour le plus grand plaisir du photographe que j’étais… :p
D’après la légende, une carpe de plus d’un mètre de longueur se baladait dans les abîmes et venait chatouiller les doigts de pieds des baigneurs imprudents… Bien malheureusement, personne n’eut la chance de croiser la créature ! 🙂 Ce qui n’empêcha aucunement les scouts autant que le staff de profiter de la fraîcheur de l’eau après avoir courageusement travaillé toute la journée durant !
Chacune des soirées était agrémentée d’une veillée. Lors de la veillée d’ouverture de camp, traditionnellement préparée par le Staff, ce fut Pygargue qui nous narra une incroyable histoire, mise en images par Glaréole et Fennec… Et puis chacune des patrouilles, soir après soir, nous présenta son histoire, ses jeux et surtout ses chants. Toujours autour d’un grand feu de bois et sous les étoiles scintillantes ! Certains soirs, les cieux étaient tellement clairs qu’il nous était possible de distinguer la Voie Lactée ; un régal pour les yeux ! 🙂
Le mot du jour :
« Comment ne pas ressentir, après ce Grand Camp, cette nostalgie qui nous ronge et nous rappelle tous ces beaux souvenirs vécus ensemble ? S’enchaînent alors dans nos têtes les souvenirs de veillées, comme la dernière, des chants entre patrouilles ou entre camps, des rires à toutes heures de la journée, des repas animés et festifs, des jeux de sports ou d’approche et puis les moments plus impressionnants comme la promesse, le dernier rassemblement…
Mais qui ne se souvient pas de cette course de drakkars mythique, pleine de rebondissements mais surtout d’éclaboussures, autour des îles de l’étang ? Après une vente aux enchères dominée par les Grizzlys, nous assistions à un départ très chaud, dans l’eau froide, avec le naufrage assez rapide du drakkar des Cobras, la course fulgurante des trois autres patrouilles, le sprint effréné de Chipmunk sur le bidon qui restait de son drakkar, les dépassements incessants entre les autres drakkars, les aspersions entre tous les concurrents, les belles lunettes de piscine, la victoire finale des Pumas, mais surtout les cris et les encouragements incroyables de tous ceux restés au bord.
Les drakkars n’ont peut-être pas dépassé le mur du son par leur vitesse, mais nous, sur le bord, nous l’avons enjambé par nos cris et nos rires. Tant de si bons souvenirs qui ressurgissent encore mieux, via ces photos… Et vous, quels sont vos souvenirs ? »
Aegolius Yakari
Pour ne pas changer, nous terminerons cet article en vous proposant de visionner les photos des constructions des scouts en cliquant sur ce lien. 😉